Tomorrow blues
Un coup d'œil dans mes stats m'indique une arrivée en masse de visiteurs depuis quelques temps... Ouais, les Panthères de Dillon on apparemment un succès sans précédent sur ce modeste blog. J'en profite donc pour leur passer un grand coucou : Clear Eyes, Full Heart, Can't Lose !
Franchement, étant désormais à jour, je peux officiellement le déclarer. Je suis namoureux. Je veux lui faire des bébés, à c'te série. Je veux la prendre dans mes bras et dormir avec (allez, Carnivàle et BSG, on fait de la place...).
Non mais sérieusement c'est pas bien de me tirer la larme à l'œil systématiquement à chaque épisode ! Comment voulez-vous rester digne, hein ? Qu'est-il devenu de "No chick-flick moments" ?
Plus personnellement, je ne peux m'empêcher de penser à mon bled natal (enfin presque). Et finalement, je les connais bien ces gens, même si le football n'est pas ici une affaire de vie ou de mort. Je les connais, ces gosses qui veulent refaire le monde à coup d'idées au lycée. Et qui se battent pour se trouver un futur et se casser le plus loin possible. Certains, cependant, reviendront sur leurs pas. Problèmes d'orientation, d'argent, ou bien le blues, tout simplement. Et s'ils ne finissent pas dans le désoeuvrement, ils iront à l'usine du coin, à la caisse du supermarché, à l'armée même...
C'est ça aussi Friday Night Lights. Et de centrer ça à travers les yeux des Taylors, qui encadrent ces gosses, cela donne une perspective, et permet de faire durer la série après que les premiers gosses obtiennent leur bac. Et accessoirement nous donne une leçon d'actorat monstrueuse, digne d'un Olmos ou d'une McDonnell...